LUTOPIK !

Fifrelins, fifrelines !

Bienvenue sur la route !

Aujourd'hui, - attention, roulements de tambours -, je vous parle de journalisme indépendant, de gratuité et de calvados.

En effet, mes aïeux, si vous fréquentez cette route parsemée de mauvaises herbes, de sales graines et de bains de soleil rutilants, vous savez que j'aime écrire et que je suis à l'affût de toute maison voulant bien accueillir mes humbles histoires ! Il y a une qui m'a accueilli voilà maintenant deux ans : je vous (re)présente : LUTOPIK !

Nom d'une pipe en bois de Père Magotte, qu'est-ce que LUTOPIK, tu vas me dire ? Et bien c'est un journal indépendant ( Trimestriel, quand tout va bien), qui dépotte ! Pas de publicité pour Chanel ni de racolage passif, pas d'article kleenex, vite lu - vite torché ! Non ! Ici, ça cause, et ça n'fait pas dans la dentelle ! Le dernier numéro que j'ai lu parle des forêts en France et de la manière dont elles sont gérées. Dedans, vous pouvez y lire aussi des carnets de route, un article sur la désillusion de certains grecs après Syriza et un article édifiant sur un certain Mr Fourier, un utopiste comme je les aime, qui a mis au point un système alliant une usine et un lieu de vie...

Et pourquoi je vous parle de ça, qu'vous allez m'sortir de vos clapets à vocable ?

Parce que, en plus d'écrire un journal qui dépotte, ces joyeux lurons ont tous compris : ils mettent gratuitement à disposition leurs anciens numéros ! Tu t'rends compte ? La liberté à bout de clics ! Le cœur sur la souris ! Et qui dit anciens numéros, dis : nouvelle de bibi !

En effet, dans le numéro 6, j'ai écrit une nouvelle pour eux. Elle s'intitule « L'art de Vivre » et parle d'une rencontre. D'un carambolage entre deux générations. La vieille et la jeune. Et puis, ça parle de calvados aussi. Et d'une tranche de viande qui sonne comme une tranche de vie.

Donc maintenant, à vous de jouer et de me dire ce que vous en avez pensé ! Je vous mets le début, en guise d'apéro.

Et surtout, n'oubliez pas : VOUS ÊTES VIVANTS !

L'ART DE VIVRE :

- Et bah alors ? Qu'est-ce tu fous là ?

J'ouvre la bouche, mais aucun mot ne sort.

- Ça fait un bail, dis moi... Ho ! Ça va pas, Marc ? Ho ? Qu'est-ce qu'y s'passe ?

Il fait nuit noir. La pluie coule sur ma parka. J'arriverais jamais à tout avouer à mon parrain. Du haut de mes 17 ans, je reste muet comme une tombe.

- Et bah rentre ! Tu vas pas rester planter là ! Alors ? Qu'est-ce qu'y t'arrive ? Hein ? Tu veux rien m'dire ? Et bah toi... T'en tiens une bonne, hein ! Allez. Sèche tes larmes et va poser ton cul là-bas, j'vais t'servir un p'tit calva, t'vas voir, ça va te requinquer. Après... On discutera.

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