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Deux gosses sur des vélos. Au milieu de la route. Carabine à l'épaule. Jean crade. Et tee-shirt troués. Bouille téméraire sur fond d'enfance passé. Deux cavaliers à la fin du monde. Des chats morts. 3 filles qui font du patin à roulette dans le gazon et qui rigolent. Un gamin avec des oreilles de lapin rose qui pisse sur une autoroute depuis un pont. Et qui te regardera à la fin, un cadavre entre les mains. Une tornade chez les white-trash. La violence a besoin d'ouvrir horriblement sa gueule. Le père et son fils. Les potes affalés sur le canapé, hypnotisé et appesantis par la colle bon marché qu'ils ont sniffé. Encore des chats. De la putain de poésie crade. De la vrai poésie. Des rires. Des moments simples. Où le gosse se lave l'oreille avec du savon. Où il mange des spaghettis bolognese. Où il n'y pas de sens. Ou pas vraiment. Ou si peu. Où un gamin joue de l'accordéon dans des chiottes. Ou la merditude des choses. Et le bordel, le putain de bordel, l'amour du bordel, la maison en bordel, la famille en bordel, la route en bordel, les gamins en bordel. La vie. T'es là ? Qui vient ? Qui va. Oh la là. Pif. Paf. Pouf. Boum. Et des regards. Encore. Des scènes granuleuses. Des films de familles. La tienne. Des pelles sous la pluie. Une décharge. Des jumeaux. Un bowling. Un fils et sa mère qui danse sur du Madonna. Un pervers qui écrit des rumeurs. Un travelling et une centrale électrique. Les choses simples. Les choses simples. Les choses simples. Horribles. Sublimes. Pas de trame classique. Du Slayer. Du Dio. De la rage. Des déments. Des beaux freaks. Des humains. Du respect. Un air, une aire. Xena. Ohio. Baptême de bière. L'incompréhension. Des fragments du territoire. L' Amérique du bas. Selon le haut. Du nowhere. Des polaroids d'instants perdus. Gummo. Harmony Korine.